Introduction
Troubles dys : de quoi parle-t-on ? Les troubles appelés troubles dys sont des troubles cognitifs spécifiques : ils affectent une ou plusieurs fonctions cognitives telles que la perception, l’attention, la mémoire ou le langage… Ce sont des troubles du neurodéveloppement.

Quels sont les troubles dys ?
Ces troubles peuvent affecter :
- Le langage
- La coordination motrice
- L’attention
- La perception
- La mémoire
- Les fonctions visuo-spatiales
- Les fonctions exécutives
Quelles sont leur manifestation ?
Ces troubles sont dits « spécifiques » dans le sens où ils affectent une ou plusieurs des fonctions cognitives susmentionnées, mais pas l’ensemble du fonctionnement cognitif. Ils se distinguent ainsi de la déficience intellectuelle globale ou de l’autisme. Par ailleurs ils ne sont pas entièrement explicables par une déficience sensorielle ou neurologique ou encore un trouble psychiatrique.
Le terme spécifique se justifie également par des conséquences et des implications très différentes des autres TND en termes de handicap et de prise en charge. La sévérité du trouble et l’association potentielle de plusieurs troubles varient d’un enfant à l’autre, d’un adulte à l’autre. Les TSLA peuvent en effet être associés entre eux (par exemple : trouble de la lecture avec trouble du langage oral, ou avec trouble de l’attention…). On parle dans ce cas de comorbidité.
La performance et les difficultés observées chez une personne porteuse d’un trouble vont au-delà des variations normales attendues pour l’âge et du niveau de fonctionnement intellectuel de la personne. Au-delà des domaines cognitifs et d’apprentissages spécifiques impliqués, les TSLA, selon leur nature et leur gravité peuvent avoir un impact négatif significatif sur le développement de la personnalité de l’enfant ou de l’adulte, notamment en termes d’estime de soi et de sentiment d’être acteur de leurs apprentissages.
Ces troubles sont durables, persistants tout au long de la vie. Les estimations globales notamment issues des travaux récents de la HAS révèlent une prévalence de l’ordre de 6% à 8% des enfants par classe d’âge pour l’ensemble des troubles.
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